En 2025, le restaurant Nonno Nino dévoile une carte renouvelée. Mais ce n’est pas tout. L’expérience va désormais bien au-delà des assiettes. Elle intègre la matière, le geste et le souvenir. Grâce à une vaisselle artisanale venue des Pouilles, chaque plat devient un récit. C’est une première dans la restauration indépendante à Paris. Kevin Negro, fondateur du lieu, y voit un hommage à sa région d’origine. Et un prolongement naturel de sa vision de la cuisine.
Une expérience pensée dans les moindres détails
Depuis son ouverture en 2018, Nonno Nino propose une table sincère. Ici, la cuisine italienne s’éloigne des clichés. Elle puise dans les souvenirs, les produits frais et les recettes familiales.
La carte 2025 confirme cette exigence. Mais elle ajoute une dimension sensorielle inédite. Chaque mets est servi dans une céramique unique, façonnée à la main. Ces pièces viennent directement des Pouilles. Elles rappellent les paysages, les couleurs et les gestes de cette région.
Une carte enracinée dans le Sud italien
La nouvelle carte invite à un voyage. Elle célèbre les produits de saison, les cuissons justes et les parfums nets. Parmi les nouveautés :
- Un Tris d’arancini aux saveurs végétales et marines,
- Des Gnocchi au pesto de roquette et stracciatella,
- Les Pappardelle Salentine à la crème de brocolis et ricotta, relevées au fenouil.
En parallèle, les classiques maison restent. Les Tagliolini à la truffe râpée à table ou les Maccheroni Cacio e Pepe font toujours partie des plats phares. À noter, une pointe de pistache vient surprendre sans trahir.
Les viandes ne sont pas oubliées. Scaloppina al tartufo ou Cotoletta alla milanese complètent la carte avec maîtrise.
Enfin, les desserts faits maison concluent le repas. Tiramisu, panna cotta ou café gourmand : simplicité et précision sont au rendez-vous.

Une céramique qui raconte l’Italie
Les nouvelles assiettes ne sont pas un simple décor. Elles prolongent le plat. Elles portent l’empreinte d’un artisanat local. Chaque pièce, travaillée à la main, évoque la terre, la mer et la lumière du sud.
Ce soin du contenant donne du relief au contenu. Il ajoute du sens à l’expérience. Il rappelle que manger peut aussi être un acte de mémoire.
Une maison habitée par une histoire personnelle
Derrière ce projet, il y a un homme. Kevin Negro, né dans les Pouilles, s’est installé à Paris à 19 ans. Très vite, il ressent un manque. Les restaurants italiens qu’il fréquente ne reflètent pas l’Italie qu’il a connue.
Alors, en 2018, il change de vie. Il ouvre Nonno Nino avec une idée simple : proposer une cuisine vivante, incarnée, ancrée dans le réel. Chaque recette vient d’un souvenir. Chaque ingrédient est choisi avec soin.
Une démarche globale, loin des tendances
Depuis le départ, Nonno Nino va à contre-courant. Pas de décor figé. Pas de plat standardisé. Tout est pensé comme dans une maison familiale. Le pain, ici, c’est une focaccia. Les pâtes sont fraîches, faites chaque matin. Et tout est cuisiné sur place.
En 2025, cette démarche s’enrichit. L’arrivée des céramiques du sud d’Italie renforce le lien entre lieu, culture et cuisine. Le restaurant ne cherche pas à être à la mode. Il affirme une identité. Il construit une expérience durable, sensible, cohérente.