Chaque été, des champs de maïs se transforment en véritables terrains d’exploration. Derrière cette métamorphose, il y a Carole Dinterich, franchisée engagée de l’enseigne Pop Corn Labyrinthe. Depuis 2016, elle dirige les sites de Soustons, Angresse, Bordeaux et Toulouse. Ce modèle de loisir, saisonnier et en plein air, repose sur un équilibre fragile. Météo, logistique, communication, tout peut basculer. Et pourtant, chaque année, l’expérience se renouvelle.
Météo et maïs : l’ouverture dépend du ciel
Pour Carole, la journée commence souvent par un œil sur les prévisions. La pluie retarde les semis. Le vent ou les fortes chaleurs influencent la fréquentation. En 2023, les fortes pluies ont repoussé l’ouverture à mi-juillet. Chaque imprévu devient un défi. Le parc n’existe que quelques mois par an. Chaque jour compte. Il faut donc s’adapter en permanence.
Une cheffe d’orchestre entre quatre sites
Coordination, gestion des stocks, appels aux équipes, contrôle des parcours… Carole Dinterich joue sur plusieurs tableaux. Elle doit concilier satisfaction client, équilibre financier et cohésion de ses équipes. C’est un rôle de terrain, ancré dans la réalité, avec des enjeux logistiques importants.
Une activité ludique mais profondément sociale
Pop Corn Labyrinthe, ce n’est pas qu’un jeu. C’est un espace de partage. Familles, grands-parents, enfants, vacanciers, tous vivent une expérience intergénérationnelle. Les parcours changent chaque année. Mais l’essentiel reste : rire ensemble, résoudre des énigmes, créer du lien. Carole le revendique : elle conçoit un loisir accessible, simple, centré sur le collectif.
Une démarche respectueuse du vivant
À la fin de la saison, tout disparaît. Le maïs est récolté. Le champ redevient terre agricole. Pas de béton, pas de structures permanentes. C’est une logique circulaire. Le terrain est valorisé, sans être modifié. Carole insiste sur cette cohérence écologique. Le loisir ne laisse aucune trace durable.
Un engagement local, au plus près du territoire
Carole Dinterich connaît bien le Sud-Ouest. Elle y vit depuis 27 ans. Elle travaille avec des agriculteurs locaux. Elle emploie chaque été 10 à 15 saisonniers. Ce sont souvent des jeunes du territoire. Elle les forme, les accompagne. L’ambiance est bienveillante, mais exigeante. Car tout repose sur l’équipe.
Réseaux sociaux : piloter l’activité en direct
Carole anime elle-même les réseaux sociaux des sites. C’est un outil de communication mais aussi de veille. Elle annonce les nocturnes, rassure sur la météo, répond aux questions. Les réseaux deviennent un lien direct avec le public. Et un baromètre en temps réel de l’activité.
Trois sites, trois ambiances, un même esprit
Les labyrinthes de Soustons, Bordeaux et Toulouse accueillent le public dès juillet. Horaires étendus en été, puis ouverts les week-ends en septembre. Au programme : jeux en bois géants, parcours d’énigmes, soirées thématiques. De jour comme de nuit, l’expérience est immersive.