Alors que les vagues de chaleur deviennent un nouveau rythme saisonnier, la canicule de juin 2025 souligne une réalité incontournable : les bâtiments souffrent. Les températures dépassent les 40°C dans certaines régions, et la consommation électrique liée à la climatisation atteint des sommets. Pour répondre à cette urgence thermique, Enercool, entreprise spécialisée dans le rafraîchissement passif, mise sur une solution simple et immédiate : des toitures réflectives capables de limiter la surchauffe dès le sommet des bâtiments.
Un enjeu climatique devenu structurel
L’été 2025 ne fait pas exception. Des alertes chaleur touchent une grande partie du pays, particulièrement le sud. Cette intensification des épisodes extrêmes pousse collectivités, entreprises et particuliers à repenser la manière de rafraîchir les bâtiments. Selon Maxime Claval, fondateur d’Enercool, le bon réflexe n’est pas toujours celui auquel on pense en premier. « Plutôt que de produire plus de froid, il faut limiter l’entrée de chaleur », explique-t-il.
Le toit, premier point d’entrée de la chaleur
Le principe défendu par Enercool repose sur une observation physique simple : une toiture sombre absorbe massivement le rayonnement solaire, ce qui élève la température à l’intérieur des bâtiments. La solution ? Appliquer une peinture réflective ou une membrane d’étanchéité blanche. Ces matériaux techniques réfléchissent le rayonnement solaire au lieu de l’absorber.
Résultat : une baisse immédiate de la température mesurée sur les toitures, jusqu’à 40°C de moins en surface, et jusqu’à 6°C de baisse à l’intérieur. L’effet sur les besoins en climatisation est notable : jusqu’à 40 % d’économies selon les cas.
Des solutions déjà largement déployées
Enercool a déjà équipé plus de 250 000 m² de toitures en France. De nombreux types de bâtiments ont bénéficié de ce traitement : logements collectifs, écoles, maisons, entrepôts ou établissements de santé. La diversité des contextes confirme l’adaptabilité et l’efficacité de la solution, même face aux chaleurs précoces de printemps.
Une démarche sobre, rapide et durable
Cette approche a un double avantage. Elle améliore le confort thermique, tout en réduisant les consommations énergétiques liées à la climatisation. Dans un contexte de transition écologique, ce type de solution passive répond aussi aux objectifs du décret tertiaire, qui impose des réductions de consommation énergétique dans les bâtiments professionnels.
Peindre un toit n’est donc pas qu’un acte esthétique ou technique. C’est un choix d’adaptation climatique. Comme le résume Maxime Claval : « Garder un toit noir en ville est devenu un non-sens énergétique. »
Vers un nouveau standard urbain ?
Avec le retour annuel des canicules, il devient urgent de systématiser ces gestes simples. Intégrer des matériaux réflectifs dès la conception des bâtiments, ou les ajouter en rénovation, permettrait de rendre les villes plus résilientes. Enercool en fait le pari, et espère voir cette pratique se généraliser.